La réhabilitation du relais de poste de l’Observatoire de la ville de Paris, sa reconversion intérieure en logements dotés d’espaces de vie commune à tous niveaux.
L’enjeu de ce programme repose sur l’articulation entre un bâti ancien, à conserver, et son intérieur repensé, conceptualisé, dans l’objectif d’accueillir un public ciblé, à savoir professionnel et scientifique, des chercheurs. Ce qui nous a engagé à réfléchir à un habitat spécifique et intelligible en prenant en compte les traits originaux du public concerné et le cahier des charges qu’il implique :
- l’accueil de chercheurs et peut-être de leur proches.
- Leur rythme de vie avec la fréquence des colloques et des conférences.
- Le logement adapté en vue de leurs métiers mais aussi de l’épéhémérité usuelle d’un tel logement.
- Leur rythme de vie avec la fréquence des colloques et des conférences.
- Le logement adapté en vue de leurs métiers mais aussi de l’épéhémérité usuelle d’un tel logement.
L’enjeu principal me semble être la valorisation du bâtiment, tout en apportant le confort nécessaire aux chercheurs dans le cadre d’une durée limitée à deux semaines. L’aspect collectif, lié à l’individuel, induit une complexité spatiale.
À partir de ce constat, le concept a été de tirer avantage de la cage d’escalier, conçue comme étant la colonne vertébrale de l’édifice, ce point névralgique traverse toute la hauteur du bâtiment et nous l’avons pensé de telle manière à ce qu’elle organise et dynamise la vie du bâtiment. Cette idée prend matière grâce à l’installation d’une extension, d’un noeud autour de l’escalier, autour duquel nous inciterons les personnes à un possible échange (le cadre du séminaire est un lieu propice aux rencontres, à l’intérêt porté sur le travail des confrères chercheurs). La dynamique de l’escalier, comme espace convergeant de la vie de l’édifice, se concrétisera par la création d’ espaces fonctionnels à l’unité (cuisine, salon, buanderie, etc...) à chaque étage.
Le souhait est également de préserver un maximum l’intimité de la personne dans un lieu communautaire, afin qu’il puisse chaleureusement s’approprier l’habitat et ainsi éviter l’«aseptisation» habituelle d’un logement temporaire. Cela opère par le biais de modules parsemés à travers chaque étages du bâtiment, aussi bien dans les chambres que dans les espaces communs. Un module unique renfermant tous les usages nécessaires, adaptables à toutes les chambres, un autre afin de pouvoir cuisiner et manger et enfin le dernier qui accueille au rez-de-chaussée les chercheurs pour qu’ils puissent s’y rencontrer, échanger, manger, étudier etc... Un lieu de convivialité. La pose au Rez-de-Chaussée d’une terrasse aménagée permettra une meilleure visibilité de l’entréé du relais de poste et un lien plus tangible avec les édifices alentours. Par la même occasion, la rencontre y sera plus propice.